voila encore un bout ! salut à tous :
Mercredi 29 juillet
Nous avons trouvé un camp très chouette sur un petit affluent de la Sjoa, 0,5 km en aval du pont de Brurusten, rive droite de la Sjoa.
La rivière paraît en bonnes eaux, ni trop ni trop peu mais les rapides classe VI 500 m en aval du pont nous invitent à la prudence.
En effet, plus bas la rivière s'engorge de façon spectaculaire jusqu'au pont de Ramden. La deuxième partie à partir de ce pont jusqu'à Ryen ou Amot doit etre fort intéressante également. Quelques kayaks Deutsch sur la rivière.
Repos l'après-midi, après le montage du camp, suivi d'un bel orage ; le soleil revient en fin de journée. Les enfants barbotent pendant que cuisent les patates.
Jeudi 30 juillet
Un groupe de marcheurs fait une balade non loin du camp ; il rencontre un paysan norvégien parlant français qui donne pas mal d'informations sur son pays. Pendant ce temps le groupe des ouvreurs explore la rivière.
Départ de Brurusten :
500m après le pont un fort rapide terminé par un seuil à rappel est jugé infran et porté.
Beaux rapides en dessous puis encore un infran. Nous sommes toujours avant les gorges de Randen.
Long portage RD.
Plus loin gros passage qui à vrai dire nous surprend un peu et que nous passons à gauche en plein dans le bouillon, esquimo d'Yves.
Ensuite nous entrons dans les gorges de Randen où nous trouvons de très beaux rapides 4, beau volume, eaux claires et temps ensoleillé retrouvé.
Vers le milieu des gorges quelques rapides sont plus forts, dont un encombré d'un mauvais rocher en plein courant.
Mini portage. Pas d'infrans dans ces gorges très belles et complètement inaccessibles.
Nous arrivons au pont de Randen où nous retrouvons Job qui nous apporte le pique-nique et nous accompagne pour la 2e partie de la descente jusqu'à Frankstadt (2e pont en aval du pont de Randen).
Au début rapides faciles ; puis après le 1er pont en aval de Randen, la rivière devient plus sportive en particulier dans les petites gorges (IV), Nous dépassons un pont routier sur la fin des gorges et stoppons 500 m en aval rive gauche. La descente pourrait se poursuivre jusqu'au pont suivant. Après arrivent les rapides d'Amot que nous reconnaissons à pied : parcours très sportif ; la rivière est très engorgée, les rapides sont forts et à volume avec rouleaux, marmites et compagnie.
La fin de ces gorges, accessibles par un pont, présente un superbe rapide très costaud. A voir ! Au programme demain, balade sur un glacier . Au menu ce soir, cèpes aux nouilles et crèpes. Tout le monde est très content de cette journée !
Vendredi 31 juillet
Nous partons vers la haute vallée de la Sjoa, tout à fait splendide et allons explorer les sources de la rivière : c'est un beau torrent alimenté par des névés et des glaciers. La rivière passe ensuite de lac en lac et s'engage dans une large vallée entrecoupée de gorges étroites.
Après notre marche, nous faisons une reconnaissance pédestre de la Sjoa à partir de Ridderspranget jusqu'au pont de Brurusten.
Le parcours est d'environ 10 km, très beau ;
un infran à Ridderspranget et un autre un peu plus loin : on arrete facilement dans le plat qui précède l'infran.
Un 3e infran, à l'entrée des gorges, est lui annoncé par un violent rapide long de 100 m : le portage RD paraît difficile car la pente est forte.
La suite du parcours ne comporte pas d'infran, beaux rapides III et IV et quelques passages plus forts : dans les gorges, sous le village de Brurusten.
Vers 21 h, nous regagnons le camp bien crevés par cette reco plutot sportive. Grand beau temps aujourd'ui. Encore des cèpes au repas ! ! ! !
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Samedi 1er aout
Sjoa. Une compétition est organisée par le club local . le criterium n'excite guère l'équipe qui préfère le tourisme sportif, c'est bien connu. Le matin descente de la rivière sur le parcours Randen-Faukstadt avec toute l'équipe. Patrick manipe et garde les enfants.
Mais si le criterium nous intéresse ! Au dernier moment nous nous inscrivons : Job, Yves, Jean-Pierre, Patrick.
Après cette course (40'), nous embarquons sur les gorges Brurusten-Randen, descente très belle mais les bras ont beaucoup donné et la fatigue nous accable : fin de la descente à 19h 30 !
Notre copain allemand nous offre un coup de rhum et une tisane de sa fabrication ; lui et son copain nous rejoignent au camp le soir ; à l'évidence il est bien content de faire connaissance avec un groupe de kayakistes. Nous ferons plusieurs descentes avec lui ; il apparaît comme un kayakiste habile et expérimenté.